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WIKIPEDIA : Sūtra du Cœur

08.10.2018 by Hai Tran Quang

Sūtra du Cœur

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Cœur (homonymie).

Le Sūtra du Cœur (sanskrit : प्रज्ञापारमिताहृदय / Prajñāpāramitā Hṛdaya, chinois simplifié : 心经 ; chinois traditionnel : 心經 ; pinyin : Xīnjīng ; Wade : Hsin¹ching¹ ; cantonais Yale : Sam¹ging¹), texte du bouddhisme mahāyāna, est probablement le texte bouddhique le plus connu et l’un des plus importants1 ; il est fréquemment récité par des moines et des bouddhistes laïcs.

Il est appelé « Sūtra du Cœur » car il contient le cœur de l’enseignement de la Prajnaparamita. C’est le plus court des soutras Prajñāpāramitā, un ensemble de textes de longueur très variable écrits entre le Ier siècle av. J.-C. et le VIe siècle ap. J.-C., dont le thème principal est la Perfection de la Sagesse (aussi appelée Sagesse parfaite, Connaissance transcendante, ou Sagesse transcendante, Prajñā), à savoir la vacuité (śūnyatā en sanskrit) de toute chose et de tout phénomène, ce qui ne veut pas dire leur non-existence, mais leur absence de caractère substantiel, fixe et inchangeant.

Sommaire

 

  • 1 Origine
  • 2 Version sanskrite
  • 3 Traduction
  • 4 Autre traduction du sūtra
  • 5 Exégèse
  • 6 Bibliographie
    • 6.1 Texte
    • 6.2 Commentaires
  • 7 Notes
  • 8 Liens vers d’autres versions

Origine

Sūtra du Cœur, calligraphie de Ouyang Xun (557-641)

Sūtra du Cœur en écriture siddham, BNF.

La version chinoise la plus connue est la traduction de Xuanzang datant du milieu du VIIe siècle. Il est le premier à lui donner le titre de Sūtra du Cœur2. Selon la biographie rédigée par son disciple Huili (慧立), Xuanzang aurait appris le soutra auprès d’un malade au Sichuan en remerciement d’un bienfait et il l’aurait souvent récité durant son voyage vers l’ouest3.

La version de Xuanzang est dite « courte » (seconde version de l’article). Il en existe une version un peu plus longue comprenant une introduction comme dans un soûtra classique décrivant l’assemblée présente et le Bouddha s’adressant à Avalokiteshvara (première version).

Le fait qu’il contient un mantra le fait en général ranger dans la catégorie des textes Prajñāpāramitā tardifs influencés par le tantrisme ; il est d’ailleurs classé comme tantra dans certaines éditions du Kangyur4 et a porté le nom de dharani (traductions attribuées à Zhi Qian et Kumārajīva) parallèlement à celui de sutra. Fukui Fumimasa a proposé que le terme xin (cœur) utilisé par Xuanzang dans son titre soit l’abréviation de xinzhou (心咒), « dharani »5.

Les opinions diffèrent quant à sa date de rédaction et à sa langue d’origine. La première version dont la datation soit fiable est la traduction chinoise de Xuanzang, qui date de 659-663. La version « antérieure » attribuée à Kumarajiva (~400) est en effet considérée comme apocryphe par de nombreux spécialistes3. La liste des traductions attribuées à Zhi Qian (支謙, actif 222-252), d’origine kouchanaise, comprend un bōrěbōluómì shénzhòu yī juàn ou Dharani de la Prajñāpāramitā 3 disparu. Si l’on admet qu’il s’agit du Soûtra du Cœur, celui-ci aurait alors pu être rédigé dans l’Empire kouchan aux alentours du début de notre ère2. Néanmoins, il pourrait s’agir d’un texte différent, et d’autres spécialistes dont E. Conze proposent une date nettement plus tardive : entre le milieu du IVe siècle4 et le milieu du VIe siècle6.

Par ailleurs, J. Nattier souligne que la version courte en chinois est quasiment identique à un passage du Grand Soutra de la Prajñāpāramitā en chinois, alors que la version sanscrite du Soutra du Cœur, qui correspond mot à mot à la version chinoise, ne semble pas dériver directement de la Grande Prajñāpāramitā en sanscrit ; on y retrouve effectivement un passage au sens identique, mais formulé différemment. Certains imaginent que la réduction de la Prajñāpāramitā à un court passage particulièrement significatif aurait été effectuée en Chine à partir du texte chinois, puis retraduite en sanscrit7.

Version sanskrite

(Transcription dans le système de romanisation de la bibliothèque nationale de Calcutta)

prajñāpāramitāhṛdayasūtram

oṃ namo bhagavatyai āryaprajñāpāramitāyai

1

āryāvalokiteśvaro bodhisattvo gambhīrāṃ prajñāpāramitācaryāṃ caramāṇo vyavalokayati sma : pañca skandhās tāṃś ca svabhāvaśūnyān paśyati sma.

2

iha śariputra rūpaṃ śūnyatā śūnyataiva rūpaṃ, rūpān na pṛthak śūnyatā śūnyatāyā na pṛthag rūpaṃ, yad rūpaṃ sā śūnyatā yā śūnyatā tad rūpam; evam eva vedanā saṃjñā saṃskāra vijñānam.

3

iha śariputra sarvā dharmāḥ śūnyatā lakṣaṇā, anutpannā aniruddhā amalā avimalā anūnā aparipūrṇāḥ.

4

tasmācchāriputra śūnyatāyāṃ na rūpaṃ na vedanā na saṃjñā na saṃskārā na vijñānaṃ ; na caksuḥ śrotra ghrāṇa jihvā kāya manāṃsi ; na rūpa śabda gandha rasa spraṣṭavya dharmāḥ ; na cakṣurdhātur yāvam na manovijñānadhatūḥ ; nāvidyā nāvidyākṣayo yavām na jarāmaraṇaṃ na jarāmaraṇakṣayo ; na duḥkha samudaya nirodha mārgā, na jñānaṃ, na prāptir na aprāptiḥ.

5

tasmācchāriputra aprāptitvād bodhisattvasya prajñāpāramitām āśritya viharaty acittāvaraṇaḥ ; cittāvaraṇanāstitvād atrasto viparyāsātikrānto niṣṭhā nirvāṇaḥ.

6

tryadhvavyavasthitāḥ sarvā buddhāḥ prajñāpāramitām āśrityānuttarāṃ samyaksambodhim abhisambuddhāḥ.

7

tasmāj jñātavyam: prajñāpāramitā mahā mantro mahā vidyā mantro ‘nuttara mantro ‘samasama mantraḥ, sarva duḥkha praśmanaḥ, satyam amithyatvāt. prajñāpāramitāyām ukto mantraḥ. tadyathā:

gate gate pāragate pārasaṃgate bodhi svāhā.

iti prajñāpāramitā hṛdayaṃ samāptam.

Traduction

Sūtra du Cœur de la Perfection de Connaissance Transcendante (traduction de l’Anagārika Prajñānanda, 1981)

Hommage à la Sublime, Noble Perfection de Connaissance Transcendante (Prajñā) !

Le Noble Bodhisattva Avalokiteśvara se mouvait dans le cours profond de la Perfection de Connaissance Transcendante ; il regarda attentivement et vit que les cinq agrégats d’existence n’étaient que vides dans leur nature propre.

Ici Śāriputra, forme est vacuité (sūnyatā) et vacuité est forme ; forme n’est autre que vacuité, vacuité n’est autre que forme ; là où il y a forme, il y a vacuité, là où il y a vacuité, il y a forme ; ainsi en est-il des sensations, des notions, des facteurs d’existence et de la connaissance discriminative.

Ici Śāriputra, tous les phénomènes (dharma : phénomènes conditionnés et inconditionnés) ont pour caractéristique la vacuité ; ils sont sans naissance, sans annihilation, sans souillures et sans pureté, sans déficience et sans plénitude.

En conséquence, Śāriputra, dans la vacuité, il n’y a ni forme, ni sensation, ni notion, ni facteur d’existence ni connaissance discriminative ; ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni mental ; ni formes, ni sons, ni odeurs, ni goûts, ni objets tangibles, ni objets mentaux ; ni élément de la vue jusqu’à ni élément de la connaissance mentale ; ni absence de Vue, ni cessation de l’absence de Vue jusqu’à ni déclin et mort, ni cessation du déclin et mort ; ni souffrance, ni origine, ni extinction, ni Sentier ; ni connaissance, ni obtention, ni absence d’obtention.

En conséquence, Śāriputra, le Bodhisattva, par sa qualité de « sans obtention », prenant appui sur la Perfection de Connaissance Transcendante, demeure, la psyché libre d’obstruction. N’ayant pas d’obstructions de la psyché, il est sans crainte, il a surmonté les méprises vers l’Éveil (nirvāṇa).

Tous les Éveillés (Buddha) qui se tiennent dans les trois périodes de temps, prenant appui sur la Perfection de Connaissance Transcendante, se sont pleinement éveillés du parfait et complet Éveil.

C’est pourquoi on doit connaître la Perfection de Connaissance Transcendante comme le grand mantra, le mantra de grande Vue, le mantra ultime, le mantra sans égal, celui qui soulage de toute douleur, essentiel, sans erreur. Par la Perfection de Connaissance Transcendante ce mantra a été proclamé ainsi :

« Allée, allée, allée au-delà, allée complètement au-delà, l’Éveil (Bodhi) soit réalisé (svāhā)! ».

Telle est la conclusion du Cœur de la Perfection de Connaissance Transcendante.

Autre traduction du sūtra

Hommage à l’Arya Triple Joyau !

Ainsi ai-je entendu. Un temps le Bhagavan se trouvait à Rajagriha, sur le Pic des Vautours, entouré d’une grande congrégation de moines et d’une grande assemblée de Bodhisattvas. À ce moment-là, le Bhagavan était absorbé en la concentration sur les catégories de phénomènes, appelée “Perception Profonde”.

Au même moment, le Bodhisattva Mahâsattva ârya Avalokiteshvara contempla la pratique même de la profonde perfection de la sagesse et il vit que les cinq agrégats également étaient vides de nature propre.

Puis, par le pouvoir du Bouddha, le vénérable Sharipoutra s’adressa en ces termes au bodhisattva Mahâsattva ârya Avalokiteshvara :

“Les fils et les filles de la lignée désireux de pratiquer la profonde perfection de la sagesse, comment doivent-ils s’y prendre ?”

Le Bodhisattva mahâsattva ârya Avalokiteshvara répondit alors au vénérable Sharadvatiputra : “Shariputra, les fils ou les filles de la lignée qui désirent pratiquer la profonde perfection de la sagesse doivent la considérer de la manière suivante : ils doivent contempler, correctement et à maintes reprises, le fait que les cinq agrégats, eux aussi, sont vides de nature propre.

La forme est vide. La vacuité est la forme. La vacuité n’est pas autre que la forme et la forme n’est pas autre que la vacuité. De même, la sensation, l’identification, les facteurs composés et la conscience sont-ils vides.

Shariputra, ainsi tous les phénomènes sont-ils vacuité ; ils sont sans caractéristique ; ils ne naissent ni ne cessent ; ne sont ni souillés ni non souillés ; ni déficients; ni parfaits.

En conséquence, Shariputra, dans la vacuité il n’y a ni forme, ni sensation, ni identification, ni facteurs composés, ni conscience ; ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni mental ; ni forme, ni son, ni odeur, ni saveur, ni objet du toucher, ni phénomène mental. De l’élément de l’œil et ainsi de suite, jusqu’à l’élément de la conscience du mental, il n’y a pas d’élément. Il n’y a ni ignorance ni élimination de l’ignorance et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il n’y ait ni vieillissement et mort, ni élimination du vieillissement et de la mort. Et à l’avenant[pas clair], il n’y a ni souffrance, ni origine de la souffrance, ni cessation, ni voie ; il n’y a ni sagesse transcendante, ni obtention, ni non-obtention.

Shariputra, ainsi, puisqu’il n’y a pas d’obtention, les bodhisattvas se fondent-ils sur la perfection de la sagesse et ils demeurent en elle, l’esprit sans voile et sans peur. Et comme ils sont passés bien au-delà de toute erreur, ils parviennent au stade final du Nirvāṇa. C’est en s’appuyant sur la perfection de la sagesse que tous les bouddhas des trois temps eux aussi font naître pleinement l’insurpassable éveil parfaitement accompli.

Aussi le mantra de la perfection de la sagesse, le mantra de la grande connaissance, le mantra auquel rien n’est supérieur, le mantra égal à l’inégalable, le mantra qui apaise à jamais toute souffrance, doit être reconnu comme véridique car il ne trompe pas. Et voici le mantra de la perfection de la sagesse :

Tadyathā [oṃ] gate gate pāragate pārasaṃgate bodhi svāhā (aller, aller, aller au-delà, au-delà du par delà, que l’éveil soit réalisé!)

Sharipoutra, c’est ainsi qu’un bodhisattva Mahâsattva doit s’exercer à la profonde perfection de la sagesse.”

Puis le Bhagavan sortit de sa concentration et loua le bodhisattva Mahâsattva ârya Avalokiteshvara en disant : “Bien ! Bien ! Ô fils et filles de la lignée, il en est ainsi, il en est bien ainsi. C’est exactement comme tu viens de l’exposer qu’il convient de pratiquer la profonde perfection de la sagesse et les tathagatas eux-mêmes se réjouissent.

Lorsque le Bhagavan eut dit cela, le vénérable Sharadvatiputra, le bodhisattva Mahâsattva ârya Avalokiteshvara, l’entourage au complet, ainsi que le monde des dieux, des hommes, des asuras et des gandharvas, furent remplis de joie et louèrent les paroles du Bhagavan.

Exégèse

Prajñānanda 8 rappelle qu’une exégèse n’a de sens qu’en vérité relative (samvṛtti satya) alors que le sens véritable du soutra ne peut être perçu qu’en vérité absolue (paramārtha satya).

Le 1er paragraphe énonce que, lorsqu’ils sont observés attentivement en état de connaissance discriminative, les cinq agrégats se révèlent dépourvus de toute nature propre (« svabhāvaśūnyān »), de tout devenir indépendant (bhāva, de la racine sanskrite bhū, devenir, l’autre versant de l’impermanence ), chaque “entité” ne venant à l’existence, ainsi qu’à la cessation de l’existence, qu’en dépendance de causes et de conditions extrinsèques. La vacuité n’est en effet qu’une autre façon de désigner la loi d’interdépendance de tous les phénomènes.

Le 2e paragraphe (« rūpaṃ śūnyatā ») définit la vacuité des agrégats par des relations d’identité, d’exclusion et d’équivalence : tous les phénomènes existants apparaissent, se développent et disparaissent, sans rien qui perdure en eux. La vacuité, comme absence d’existence intrinsèque, n’existe qu’en dépendance de ce qui est vide, ce n’est pas à ce stade une vérité ultime en soi, même si c’est la vérité ultime concernant les cinq agrégats phénoménaux. « Vacuité n’est autre que forme » (c’est-à-dire : « vacuité n’est autre que phénomène ») doit donc être compris comme le fait que l’absence d’essence dans les phénomènes ne renvoie pas à une essence en soi ou une chose en soi qui serait le fondement inconnaissable des phénomènes (comme le serait une essence non phénoménale impersonnelle, postulée par d’autres doctrines indiennes).

Le 3e paragraphe (« sarvā dharmāḥ śūnyatā lakṣaṇā ») affirme la vacuité de tous les phénomènes, conditionnés ou inconditionnés. Les phénomènes ne présentent que des caractères contingents qui leur sont attribués que par pure convention sociale et par commodité psychologique pour le spectateur.

Le 4e paragraphe (« śūnyatāyāṃ na rūpaṃ » ), le seul qui soit négatif (« na »), nie tout élément d’existence, y compris la Voie bouddhique (tout en l’énonçant dans ses principaux éléments). La raison est que les paragraphes précédents supposaient un observateur, et relevaient donc de la vacuité relative (selon la « laukika prajñā »), alors que la disparition des agrégats équivaut à une vacuité absolue (« lokottara prajñā »). Le phénomène et le spectateur écartés, il n’y a plus ni sujet ni objet.

Le 5e paragraphe

Le mantra décrit trois étapes dans la progression de « prajñā », la Connaissance transcendante, sur la Voie :

  • « gate » : la marche sur la Voie (le méditant ne s’identifie plus au spectacle et entame l’ascèse) ;
  • « paragate » : la prajñā pāramitā fait connaître l’absence de nature propre des phénomènes, en vacuité / telléité ;
  • « parasaṃgate » : éveil à la vacuité totale par extinction des agrégats individuels.

Selon le XIVe Dalaï Lama9, le bouddhisme tibétain envisage une exégèse implicite des Prajñaparamita sutras, et le mantra du Hridaya sutra rappelle les 5 étapes, voies ou chemins (marga) sur lesquels progressent les bodhisattvas :

  • gate = voie d’accumulation (sambhara-marga),
  • gate = voie d’union (prayoga-marga),
  • paragate = voie de vision (darshana-marga, avec laquelle commencent les 10 terres ou bhumis des arya-bodhisattvas),
  • parasamgate = voie de méditation (bhavana-marga),
  • bodhi = voie au-delà de l’apprentissage (ashaïksha-marga, synonyme de bouddhéité insurpassable et parfaite, samyaksambodhi).

Traduction du mantra du cœur de la perfection de la sagesse :

“Allé, Allé, Allé au-delà, Allé complètement au-delà, Éveil, bénédiction”

(“Gate, gate, paragate, parasaṃgate, Bodhi, svāhā”)

Bibliographie

Texte

  • Soûtra du Diamant et autres soûtras de la Voie médiane (traduit du tibétain par Philippe Cornu, du chinois et du sanskrit par Patrick Carré). Fayard, collection « Trésors du bouddhisme », Paris, mars 2001. 180 p. (ISBN 2-213-60915-2). Contient : Le sutra du diamant, trad. de la version tibétaine ; quatre versions du Sutra du cœur, une trad. du sanskrit, deux du chinois et une trad. de la version tibétaine ; et deux versions du Sutra de la pousse du riz, trad. du tibétain et du chinois.
  • Hannya Shingyô. Le Sûtra du Cœur [1] [archive]
  • Sûtra du Cœur de la perfection de sagesse (Hannya-haramita shingyô) [2] [archive]

Commentaires

  • Sa Sainteté le Dalaï-lama, Leçons de sagesse. Le soutra du cœur (2005), trad., Pocket, coll. “Littérature”, 2006, 208 p.
  • Albert Low, Que suis-je ? Comment lire le Sûtra du Cœur (2010), trad., iUniverse.com, 2011, 140 p.
  • Lama Denys, Le sutra du cœur, Prajña, 2003, 89 p.

Notes

  1. ↑ The Princeton dictionary of buddhism par Robart E. Buswell Jr et Donald S; Lopez Jr aux éditions Princeton University Press, (ISBN 0691157863), page 657
  2. ↑ a et b Pine, Red The Heart Sūtra: The Womb of the Buddhas (2004) Shoemaker 7 Hoard. p. 8-21
  3. ↑ a, b et c Nattier, Jan The Heart Sūtra: A Chinese Apocryphal Text?. Journal of the International Association of Buddhist Studies Vol. 15 (2) 1992. p. 184-9
  4. ↑ a et b Conze, Edward Prajnaparamita Literature (2000) Munshiram Manoharlal Publishers, 1re publication 1960, Mouton & Co.
  5. ↑ Fukui Fumimasa 福井 文雅 (1987) 般若心経の歴史的研究. (Hannya shingyo no rekishiteki kenkyu) 東京 (Tokyo): Shunjusha 春秋社
  6. ↑ Lopez, Donald S., Jr The Heart Sutra Explained: Indian and Tibetan Commentaries (1988) State Univ of New York Pr. p. 5
  7. ↑ Nattier, Jan. ‘The Heart Sūtra: A Chinese Apocryphal Text?’. Journal of the International Association of Buddhist Studies Vol. 15 (2) 1992. p. 159 ; The Heart Sutra – Indian or Chinese? 2007-09-17 dernier accès 2009-10-13 [archive]
  8. ↑ Bouddhisme gnostique, Arche, Milan, 1981.
  9. ↑ Leçons de sagesse – Le Soutra du cœur, le Dalaï-Lama (Plon, 2005).

Liens vers d’autres versions

  • Versions sanskrites et chinoises sur Wikisource
  • Le Sūtra du Cœur et un commentaire [archive] de Sangharakshita (version française du sūtra traduite à partir de la traduction en anglais faite par Edward Conze)
  • Version sino-japonaise traduite et annotée, html et pdf [archive]
  • Liens vers de nombreuses versions [archive]
  • Calligraphie chinoise du Sūtra du Cœur [archive]
  • Versions chantées sur une mélodie moderne par Imee Ooi : sanskrit [archive] chinois [archive]

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%ABtra_du_C%C5%93ur

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